Hobby

Les personnes qui donnent davantage d’importance à leur temps libre par rapport à leur activité professionnelle et leurs revenus sont les plus heureuses, auraient constaté des chercheurs (sur plusieurs milliers d’observés).

De plus, à l’instar des occupations habituelles ou contraintes, ce temps libre est occupé par un passe-temps préféré ou favori. Et c’est très bon ! Avoir un passe-temps, une passion, un violon d’Ingres*, un hobby…, est excellent pour la santé, cela permet de lâcher prise sur le quotidien et parfois d’exprimer sa créativité.

Les bienfaits de la pratique d’un hobby sont multiples : santé physique et mentale, bien-être psychologique, émotions positives ; et ce, de l’amateurisme à l’expertise. Un professeur canadien explique que l’exercice d’une passion met l’être humain dans un état de détente psychologique, de concentration, de création, de satisfaction. C'est souvent un exutoire.

- Il y a les amateurs : moins pratiquants, à l’engagement plus superficiel et dans une recherche immédiate du plaisir.

- Il y a les passionnés : plus engagés, plus exigeants dans la pratique et les résultats.

Un hobby peut facilement arriver au stade de passion, elle-même atteignant l’expertise qui peut amener au professionnalisme et peut-être au gagne-pain pour le peu qu’il y ait une bonne dose de réalisme.

Les passions peuvent être créatrices : les arts (peinture, sculpture, modélisme, nature…), le sport (cyclisme, nautisme, chasse, pêche, équitation, marche…), etc., avec le don de soi, de son intellect, de son esprit, de ses capacités physiques. Elles peuvent être aussi plus "contenues", moins expressives, ce sont les collections : rechercher, rassembler, entretenir des objets d’une même thématique est le propre du collectionneur fasciné par la valeur qu’ils peuvent représenter (sentimentale, pécuniaire). Les psychologues comparent le comportement du collectionneur à celui d’un enfant à qui il manque de la douceur pour se sentir heureux/apaisé et qui cherche à combler ce manque. D’ailleurs n’est-ce pas entre enfant et jeune ado que nous faisons toutes sortes de collections…? Quoiqu’il en soit, réaliser une collection est l’expression d’une véritable passion toujours très longue dans le temps et parfois onéreuse.

Et les collections en tous genres se comptent par centaines : philatélie, numismatie, cinéphilie, minéralophilie, marcophilie, cartophilie, bédéphilie pour les plus connues.

Mais il y a également : ancillaphilie, botumodélophilie, copocléphilie, éphécalarophilie, huhulophilie, insignophilie, napoléonie, ou autre ovokindersurprisophilie, etc.

Mais quelle importance, car si la pratique d’un hobby peu apporter une construction identitaire, une certaine définition de soi, in fine obtenir du plaisir reste l’essentiel. Bref, avoir un violon d’Ingres, une passion, un passe-temps, un dada, un hobby est existentiel pour tout être humain.

Si un hobby est pratiqué pour lâcher prise durant la période d’activité, il l’est bien plus encore lorsque l’activité professionnelle n’est plus ; pour le peu que les moyens structurels, physiques et financiers le permettent. En fonction de ces éléments il n’est pas rare d’avoir plusieurs passions, voire même d’en changer.

Il y a donc fort à penser que les Vieux Loups, maintenant retirés des affaires, aient un ou des hobbys : sport, art, voyage, nature, collection, ou toute activité à laquelle ils consacrent un intérêt particulier avec du temps, de l’engagement, probablement un certain talent, et même de la performance. Car en effet, il ne faut pas oublier la recherche (pas toujours avouée) de la performance, de la pièce rare, du sacrifice, de l’aboutissement.

Ce sujet propose aux Vieux Loups de présenter leur hobby-passion-collection. Ils nous disent quand et comment est née leur passion, comment ils l'exercent, quelles sont leurs techniques, leurs attentes, leurs besoins ; et y joignent photos, liens internet, etc. En souhaitant que trucs, astuces, bons plans soient échangés, et que passions se partagent.

Nous parlons bien de pratique et/ou de création - être un passionné de football et le regarder à la télé dans son canapé n’intéresse pas ce sujet.

Les éléments (textes, photos) sont communiqués au webmaster qui en réalise un document présenté ci-dessous par catégories.

*Dominique Ingres était un peintre portraitiste (XIXème) qui avait une passion débordante pour le violon, d’où l’expression.

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