C'était pas un souvenir très sympa, avec un tuyau d'air passé dans la ceinture qui se pliait et se bouchait à chaque fois que j'essayais de me baisser pour enlever une plaque de plancher... Bon, j'ai survécu !
J'ai connu le Vulcain, vieux dragueur allemand, il en a vu le pauvre : des incendies, des voies d'eau. Il y avait toujours un abruti à l'extérieur qui tapait de la masse sur la cloison pour chasser la pinoche que l'on venait de mettre avec beaucoup de difficulté. C'était le bon temps !!!!!
Les matelots sont en tenue de sortie, ce qui n'est pas ordinaire. Et sur le ponton, entre le Rhône et les deux sous-marins à couple, une activité intense semble-t-il. Cela pourrait correspondre à des visites de groupes extérieurs, ou plus vraisemblablement à des familles invitées pour un retour de mission.
Je pense que celui à couple est un type Narval (porte latérale sur le massif) et celui à quai est un type "O" Anglais (sonar avant).
Salut à tous, Hans
Je pense que tu as raison Hans.
Sous-marin anglais (qui sont plusieurs fois venus nous rendre visite à Kéroman) de la classe Oberon, à voir ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Oberon
Le sous-marin ''à quai" est à priori anglais :
- le massif a une arête arrière quasiment verticale,
- le pavillon de beaupré semble être celui des bâtiments de guerre britanniques (White Ensign).
Bien vu messieurs pour le Classe O ;-)
Après recherches dans la conséquente base de données de La Narvalaise, il semblerait que cette photo ait été réalisée lors d'une journée Portes Ouvertes de Kéroman; en l'occurrence celle du dimanche 28 mars 1971. Le sous-marin anglais, derrière le Rhône serait le Otus de la Classe Obéron, d'ailleurs devenu sous-marin musée : http://sous.marins.musees.free.fr/index.php/allemagne/s-18-otus
Ces détails vous ont été présentés par La Narvalaise, en octobre 2018, avec deux documents (presse Cols Bleus et vidéo INA) dans la rubrique "Articles - Médiathèque - Vidéos", ici (descendre dans la page jusqu'au titre P.O. 71 Cols Bleus et INA) : https://lanarvalaise.blog4ever.com/videos
Dans l'équipe du vulcain, il y avait un certain PERDREAU; hé bien finesse oblige, la blague était de lui téléphoner: "C'est toi Perdreau...? Pan, pan...!!!"
Un rien nous amusait...
Ha...! Les douches après ce feu de joie! L'eau coulait de la même couleur qu'après 3 semaines de mer, quels beaux yeux nous avions pendant 4 à 5 jours. Même l'Oréal n'avait pas encore inventé un ricil si résistant et pourtant nous le valions bien!!!
Je n'ai pas joué avec cet engin, mais avec son équivalent en Australie, à Sidney. En plus du feu on avait droit à des voies d'eau en même temps.
C'était coton.
C'était l'enfer, quand tu avais éteint d'un côté, il y avait toujours un tordu pour rallumer le feu dans ton dos, sans parler des plaques de parquet enlevées, et des exercices voies d'eau.
On se marrait bien quand même, que c'est loin tout ça !!!
Souvenirs! Souvenirs !
Salut mon beau Titive. Suis très heureux de te retrouver sur ce blog. J'ai bien regretté de ne pas t'avoir vu au Congrès de Bordeaux; j'espère que tu vas mieux.
Hé oui, retraité depuis 10 ans grâce à un plan CASA. Peut-être se verra-t-on à la JSM le 27.11 à Lorient, sur le lieu de nos ex-exploits.. As-tu des nouvelles d'Armando CONGARD?
Vous avez raison les copains.
Les souvenirs me reviennent en regardant la photo. Le vulcain était devant les magasins des sous-marins.
Pour ce qui est de la bière je vois que vous êtes bien documentés. La Manuia (santé tchin-tchin en tahitien) a effectivement été lancée dans les années 60 ainsi que la Pia Tiurai (bière de juillet). A cette époque les fêtes de juillet étaient grandioses et duraient trois semaines minimum. Les groupes de danse se produisaient partout dans la ville. Il y avait des baraques foraines, les dancings étaient regroupés près de la plage.
Je me souviens que le Francis Garnier (Batral L9031) avait envoyé une patrouille en ville, il a fallu en envoyer une autre à sa recherche et finalement les deux patrouilles sont rentrées bras dessus, bras dessous au petit matin. Ah! c'était la bonne époque...
La Hinano existait avant, elle avait une saveur et une odeur spéciales que l'on retrouvait dans l'haleine des consommateurs(trices). Depuis elle a bien évolué, elle est devenue une bière de classe internationale récompensée par deux médailles d'or (90-93) à la foire de Paris. Quant au conditionnement, c'est des bouteilles de 50 cl en caisse de 20, on ne plaisante pas ici (il y a aussi boîtes et 33 cl pour les petites natures).
Récemment une éminente femme politique du territoire s'élevant contre la consommation excéssive d'alcool a déclaré à l'Assemblée son "ras le bol" des gens buvant des bières de 50 cl.
L'interdiction de boire des boissons anisées existait bien avant et était contournée facilement. On allait boire le pastis sur les cargos mixtes en provenance de Marseille (salut Gégé), les matelots nous fournissaient en ampoules d'anis qui, avec de la vodka, faisaient un pastis acceptable.
Amitiés à tous les Loups (c'est bon de se souvenir de ce temps là).
Riton est peut-être dans le vrai...???
La Manuia, aussi appelée la Manouille, est créée en 1960, elle devint la Pia Tiurai. Présentée en bouteille de 65 cl, elle chiffrait 6,5°.
Mais après que d'éminents spécialistes aient découvert dans cette bière des produits suspects (fiel de boeuf), il fut interdit de la brasser.
Il était dit qu'un Français de métropole rencontrait des problèmes d'élocution à partir de la 2ème, alors qu'un autochtone Tahitien pouvait en boire un carton de 12 sans problème majeur.
L'interdiction de brasser est survenue en même temps que l'interdiction de la vente des boissons anisées-alcoolisées que les natifs du territoire buvaient pures et au goulot. Des overdoses et des comas éthyliques graves auraient entrainé de nombreux décès.
Tout le monde connaît bien la Hinano, cette fameuse bière de Tahiti.
Lancée juste après le Narval, en 1955, la Hinano est fabriquée dans la superbe vallée de la Punaruu.
C'est une bière lager, dorée, à l'amertume prononcée qui affiche 5°.
Bon appétit les Loups ;-)
Je me rapelle bien les bunkers sur K I mais pas du vulcain. J'ai quitté en 1976, était-ce après ou ma mémoire me joue des tours...?
Amitiés à tous les Loups
Bonjour les Vieux Loups.
Le vulcain...ça allait à peu près, par contre quand il fallait déambuler à l'aveugle dans les bunkers sur le toit de K I (au dessus de la cuve Davis) avec les Fenzy ou même rien du tout pour s'accoutumer au feu et à la chaleur, c'était moins drôle...
C'était souvent des feux de gasoil qui on été interdits par la suite (bonjour l'encrassement des poumons ....).
Combien de fois avons nous joué dans le "VULCAIN"...? Au feu sous parquet!!!
Marrant, hein !? Il y avait un instructeur sécu qui s'appelait PERDREAU, et bien sûr la plaisanterie était de l'interpeller: "Perdreau....Pan, Pan!"... Voilà voilà, les souvenirs reviennent.
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