La Narvalaise

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S.T.M.

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S.T.M. :

En ce 23 février 2024 notre ami Michel PLAA est envahi d’un doute… :

 

"Depuis quelques jours j’ai un lumineux orange qui s’allume sur le tableau de bord de ma voiture « Défaut capteur d’huile moteur ».

J’ai vérifié le niveau avec la jauge : c’est OK.

Alors, après 42 ans…, je fais ce matin un test de dilution à 5% de mon huile en service : tout est OK.

Le problème est donc, comme on le disait, « ilictrique*». Je vais donc démonter ce capteur sur la partie basse du carter et le remplacer."

Et Michel de préciser :

"Cette trousse STM* est un vestige de notre sous-marinade, qui malgré son âge, est comme beaucoup d’entre nous restée jeune et opérationnelle."

 

Bravo Michel d’avoir conservé cette belle pièce collector (avec une bien jolie poignée), intégrale dans sa composition, en excellent état et qui plus est opérationnelle.

A croire qu’il en existe encore quelques-unes de ces trousses de contrôle de cette époque, car nous en trouvons à la vente sur eBay.

Conserve bien la tienne Michel.

 

*Trousse STM : signification ???

*ilictrique : terme employé par les mécaniciens et les électriciens qui signifiait « éléctrique ».

Cliquer sur la photo pour découvrir les détails de l'objet.

 

En voici le mode d'emploi : 

 

Mode d'emploi.jpg





Commentaires

  • Aucun souvenirs d'une opération de contrôle avec cette petite bille, par contre le nettoyage de la centrifugeuse pendant le quart de 4 a 8, oui, très salissant...
    Des Diesels, vers l'avant, côté gauche avant la porte, il y avait une valise en bois contenant le masque respiratoire avec les bouteilles, qu'il fallait capeler pour descendre dans la cale par la petite trappe avant la porte, il ne fallait pas être bien gros pour y passer... souvenirs, souvenirs.

    • Cretiaux/Biniou 31 messages

      La trousse STM fait couler beaucoup d'huile.
      Oui bien sùr, tous ceux qui sont passés par là sur nos vaillants Schneider 2200 cv se souviennent de cette petite opération de contrôle "la petite bille qui descent +/- vite..."
      Pour contrecarrer cette dilution nous avions un centrifugeur "Sharples" qui, de l'huile, devait éliminer : l'eau, le gas-oil, et les sédiments. Le nettoyage se faisait pendant le quart de 4 à 8 (me semble-t-il), selon les conditions de navigation... Ça n'était pas une moindre opération car les sédiments étaient plus durs que le granit breton.
      La dilution au gas-oil provient en général des injecteurs défectueux.
      En 80 j'ai ouvert un garage de mécanique marine à Audierne, et sur un côtier, moteur Perkins 240 (moteur neuf), j'ai eu ces problèmes avec des buses d'injecteur non adaptées.

      • jmcrete 270 messages

        Les séparateurs Sharples sont l’oeuvre de l’américain Philip Sharples, dont le premier séparateur fut un séparateur centrifuge tubulaire pour préparer de la crème à partir du lait, utilisant une franchise pour produire et vendre les séparateurs suédois DeLaval, séparateur breveté en 1887. Il breveta un produit dérivé de ces séparateurs pour purifier les huiles en 1915. Le brevet fut d’abord exploité en France et en Belgique par la Société Anonyme des Appareils Centrifuges. Cette société obtint ensuite une licence pour fabriquer et vendre des épurateurs, y compris en Allemagne face à Krupp ou Westphalia. Un des enjeux était de réduire les importations d’huile de graissage en prolongeant la vie de ces huiles, donc un enjeu hautement stratégique. La compagnie DeLaval resta aussi très active sur ce créneau. Elle devint Alfa-Laval en 1963. Je crois que c’était la marque de certains épurateurs embarqués. Leur vitesse de rotation ne devait pas permettre leur utilisation par très mauvaise mer.
        En ce sens, trousse STM et Sharples contribuaient à ce qu'on appelle aujourd'hui la souveraineté !

    • Scarp 224 messages Site web/blog

      Bonjour à tous,
      Je crois que nous avons différents modèles de ce genre de trousse au MESMAT... A vérifier sur place.

      • Carpette 77 messages

        Bonjour,
        Si mes souvenirs sont bons, cette trousse était au local Echappements, à droite en venant du Central, en dessous de l'inférieur air frais.

        • Jean-Gabriel 2077 messages

          Merci à nos amis Claude et Jean-Maurice pour la signification du sigle S.T.M., qui a peut-être changé au cours du temps pour ce qui est du M : "Machines" - "Marine".
          Donc on Sait (presque) Tout Maintenant.
          Aussi, je rejoins notre ami Francis :
          - Mais où donc à bord était entreposée cette trousse de contrôle STM...?
          Mécanos, la balle est dans votre camp ;-)

          • Claude CAILLART 110 messages

            Je confirme : le STM était bien le Service Techniques des Machines, à l’époque considérée.

            • Souvenirs, souvenirs.

              • Cette valise était rangée où à bord ? 3 année 1/2 comme chiffon gras, et toujours soif d'en apprendre ...

                • espadon56 143 messages

                  Je me souviens très bien de cette trousse ou coffret.
                  Collector c'est sur.

                  • VAN NIEL Cornelis 4 messages

                    Tout d'un coup je me retrouve plongé dans le passé. Me revoici à bord d'un sous-marin "Diesel". Ai-je atterri en 1964 ou bien juste avant mon départ en 1977 ??? Quelle que soit l'époque, la mystérieuse et tenace odeur de ces engins resurgit !

                    • Joël Pensart 183 messages

                      Appareil VISGAGE, belle trousse.

                      • Faugere 308 messages

                        Pièce de musée…

                        • jmcrete 270 messages

                          S.T.M. : Spécification Technique Marine, je crois. Par exemple, la fameuse GAI répondait aux spécifications STM 7420B ou NATO G 460.
                          Superbe collector !
                          Et on est plus souvent trahi par l'ilictrique que par la mécanique !!!

                          • Claude CAILLART 110 messages

                            STM est la signature du Service Technique des Machines, chargé des huiles et des carburants.

                          • jmcrete 270 messages

                            Un document de 1971 de l’Institut Français du Pétrole trouvé sur internet fait l’évaluation de la trousse STM mise au point par les Services Techniques de la Marine.
                            La trousse (mise en service en 1960) permettait l’évaluation rapide de la dilution, l’acidité et la pollution (mais pas la teneur en eau) de l’huile en service sans avoir à passer par une analyse de laboratoire à terre. Les limites définies pour les mesures avaient été validées par la SECLF (Station d’essai des combustibles et lubrifiants de la Flotte), avec quelques réserves dès que l’huile est usagée. L’idée était que tant que les trois essais sont tous satisfaisants, aucune mesure n’est à prendre.
                            En ce qui concerne la dilution, le document rappelle que l’accroissement de viscosité provenant du vieillissement de l’huile peut compenser la chute de viscosité due à la présence de gas-oil. D’où l’importance de changer l’huile en temps voulu.

                          • jmcrete 270 messages

                            Ou Services Techniques de la Marine ?

                          • Dodinet C
                            Dodinet C · 3 mars 2024

                            J'ai utilisé cette trousse sur le D'Estrées.
                            Sur les retours de gasoil de la culasse les joints métaloplastiques fuyaient après quelques heures de fonctionnement.
                            Nous avons fabriqué des joints en cuivre recuit et le problème a été réglé.