La Narvalaise

La Narvalaise

Densité//°C

Densité//°C
Densité//°C :

Si les hommes du C.O. avaient leurs règle Cras et autre compas de vitesse, les Electriciens de Central se fiaient à cet abaque cartésien pour ajuster la densité des batteries en fonction de leur température.

Si des explications techniques peuvent nous êtres données par des Electriciens, elles sont les bienvenues.

Collection Henri BOUSSOL.

CERTSM : Etablissement DCN de 1945 à 1996.





Commentaires

  • Bab 3 messages

    Bonjour à tous,
    Lors des charges batteries à quai, soit charge normale (densité et température fixes pendant 4 heures) ou charge longue (dite charge de désulfuration) lors de la prise des densités et températures par les électriciens, l’adjudant ou le maître chargé remplissaient le grand livre du suivi de charge batterie et il fallait les ramener à leurs valeurs exactes après corrections et c’était là que servait cette règle… Il était suivi par le service DCAN des accus, le CST et l’IM1…

    • VAUPRE 169 messages

      En tant que Maitre adjoint Elect j'étais bien en charge de la tenue de ces cahiers de relevés, pour autant je n'ai nul souvenir d'abaques et/ou corrections quelconques après prise des densités.

  • jmcrete 264 messages

    Peut-être un abaque utilisé par l'atelier du CERTSM chargé des batteries ? Inconnu à bord.
    Il y avait aussi des compteurs d'ampère-heure. Evaluer la charge de la batterie, paramètre essentiel pour le Commandant, n'était pas simple.
    En revanche, je me souviens bien de l'Instruction de 1965, notamment des paragraphes liés à la "désulfatation", compte tenu de l'état de la batterie !
    D'une manière générale, les rédacteurs des instructions techniques des années 60 étaient excellents, "droit au but". Je l'ai aussi constaté sur SNLE, comme pour les instructions pour la gestion de l'atmosphère. Nombre de risques rencontrés, par exemple sur d'autres types de sous-marins, étaient parfaitement décrits..., mais pas nécessairement repris dans les instructions plus modernes.

    • Vaupre
      Vaupre · 27 septembre 2022

      Les compteurs d'ampères heure indiquaient les ampères débités et récupérés, sachant que la capacité d'une batterie d'un type "Narval" était de l'ordre de 12000 ampères heure, et de mémoire la consommation des MEP -de plus de 2000 ampères par induit- en avant 6 soit 8000 ampères heure, ce qui nous donne une idée de l'autonomie. Si mes souvenirs sont bons, on faisait débiter nos batteries autour de 2500000 ampères heure entre 2 carénages. De là nous rembarquions pour nos essais et différentes mises en condition, après quoi nous la redébarquions pour la mettre hors service aux alentours des 3000000 d'ampères heure et rembarquions une neuve.
      Concernant la sulfatation d'une batterie, elle est la conséquence d'une mauvaise mise en œuvre de celle ci, à savoir charge ou/et décharge trop ou trop peu poussée.

    • jmcrete 264 messages

      Certes, mais la chimie fait que la variation de la capacité n'est pas forcément linéaire, et dépend aussi du régime de décharge. Par ailleurs, les problèmes (entre autres, batterie qui chauffait) que l'on cherchait à traiter par des traitements de désulfatations pouvaient aussi provenir de défaut de fabrication, jamais faciles à mettre en évidence avant d'entamer une demande vers le constructeur, ou de décider de changer la batterie compte tenu des coûts. Je n'ai pas souvenir que l'escadrille ou le CERTSM aient remis en cause la conduite de la batterie. Il y avait un problème, qui s'est conclus par un 3% d'hydrogène et un changement de batterie.
      Avec les réserves d'usage sur la fiabilité de ma mémoire !

  • Comme mes camarades "fusibles", je n'ai jamais eu cet ustensile entre les mains !!!

    • Guy MAIGNAN 129 messages Site web/blog

      Jamais vu entre les mains d'un Electricien !

      • MOREL Pierre 432 messages

        A vrai dire je découvre, mais pour info je me souviens de ce petit bâtonnet de bois afin de réajuster les niveaux !

        • Moujik 162 messages

          Alors là j'avoue mon ignorance totale en voyant cela. Par contre, comme Roland, je me souviens bien du densimètre pour les mesures dans les compartiments batteries, surtout pendant les quarts.

          • Bernède Yves 644 messages

            Jamais vu, c'était il y a longtemps !!!

            • Faugere 308 messages

              Je n’ai pas non plus connaissance de cet objet, je me souviens des densimètres qui ressemblaient à des grosses éprouvettes.

              • Vaupre

                Perso jamais vu cet abaque. Ce que j'en dis, c'est que je lis 1183 degrés, soit 1180 pour 20 °C, ou 1195 pour 40 °C. Dans tous les cas une batterie qu'il est temps de recharger.
                Prendre la charge sur 3 GE 1800A par batterie. Ce que l'on avait l'habitude de faire, c'est de convertir les degrés baumes, à savoir :
                - 1180 = 18+4 = 22, batterie déchargée.
                - 1280 = 28+4 = 32, batterie chargée.
                Tiens bon la charge, on récupère les dépenses sur 1 GE.