J'ai hâte, de lire ce document témoignage qui fera parler la fameuse baignoire de notre valeureux vaisseau.
J'espère qu'elle aura avec son grand âge quelque trou de mémoire sur certaines escales, sinon comme le laisse sous entendre Jean-Gabriel ce ne sera pas à mettre entre toute les mains. Nous avions à cette époque un grand besoin d'APPROFONDIR LES CHOSES et de servir.
Il ne faut pas oublier que le factionnaire était le premier représentant de la France lorsque les invités arrivaient à bord et de ce fait, se DEVAIT d'être serviable et très aimable. Il avait entre autre la lourde responsabilité d'assister les INVITEES pour la descente à bord avec interdiction de regarder en haut lorsqu'il était obligé de descendre en premier. La remontée pendant ou en fin de cocktail était souvent beaucoup moins stylée et plus animée.
Malheureux Mécano, Elec et autres qui n'ont jamais eu ce grand privilège de servir la FRANCE en ces moments là.
La baignoire portait bien son nom car comme sa consœur de la salle de bain, elle était tantôt vide tantôt pleine, tantôt débordante, et vibrante dans les paquets (sic), parfois peu accueillante, et très très dure avec ses occupants.
Ayant navigué sur les deux versions, je trouve qu'il avait une plus jolie silhouette avant refonte, certes moins confortable pour les veilleurs par gros temps. J'étais à bord pour la refonte avec Joël L'HELIAS, mon Patron Méca.
Çà c'est un Narva l!! COMME IL ETAIT BEAU MON BATEAU... O... O... O...
Avec sa baignoire qui, si elle pouvait parler, raconterait des souvenirs d'escales classifiés "interdit - de 18 ans". Quelle bonheur d'être factionnaire à la coupée lors des réceptions en escales à l'étranger.
La baignoire qui portait bien son nom, car vue la configuration des lieux, était plus souvent pleine que vide.
Avec mon regretté frère d'arme et d'expédition Régis SOUBRAT nous avons prix quelques bains violents, quelque fois même balancés par dessus bord, retenus par un cable et un harnais de sécurité.
Certains ont d'ailleurs gardé quelques stigmates d'arcades recousues par le Commandant en second - coutures style "bourlet".
Notre histoire avec le Narval est un pan, pour ma part, très important de notre vie. Avec ses joies, ses peines et ses drames.
Merci Michel quand tu écris "... sa baignoire, si elle pouvait parler...". Eh bien cela va bientôt se produire dans un document/témoignage prochainement présenté sur La Narvalaise..., et c'est pas très beau... ;-)
Il est quand même + beau "l'ancien" !!! Comme les 800 avant d'avoir leur "pif" sur l'avant du pont. Mais, ce sont quand même les seuls vrais sous-marins sur lesquels nous avons passé notre jeunesse, le reste est accessoire.
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