La Narvalaise

La Narvalaise

Les méfaits du schnorchel sur le physique.

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Le schnorchel, ou du moins la marche au schnorchel a-t-elle eu sur vous, physiquement, des séquelles, des conséquences, quels troubles avez-vous connus ?
R. MISSLER

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En ce qui me concerne, le schnorckel m'a fait un merveilleux cadeau : j'ai deux superbes appareils auditifs depuis trente ans. Pour le prototype que nous étions, les surprises (si je peux m'exprimer ainsi) étaient monnaie courante, tant pour la prise de plongée que pour le retour en surface et ce tube qui mettait un temps infini à hisser avec un bruit infernal empêchant les petits poissons de dormir.
Quant aux consignes pour la dépression..., elles n'existaient pas encore. Disons que nous avons essuyé les plâtres pour que nos petits copains des Marsouin, Dauphin, Requin, etc... évitent d'avoir des cheveux blancs. Mais je suis, quand même, fier d'avoir participer à cette mise en route et heureux d'avoir connu tous ces gars formidables, du Commandant au Matelot.
Jean Vanhille

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Pour ma part, appareil auditif à l'oreille droite et je ne suis pas le seul dans ce cas.

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Non Pascal tu n'es pas le seul, pour ceux qui sont encore de ce monde, j'ajouterai: Benjamin ARTUS, Jean LEPAGE, Pierre PRIGENT, et j'en oublie.
Varin Gérald

J'ai fait que le Dauphin et la Vénus pour le schnorchel (5 ans) et le Gymnote, le Foudroyant et l'Emeraude (9 ans), et je n'ai pour ma part pas de problèmes auditifs .

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Gerald,
J'ai fait cinq ans sur le Narval, puis la Galatée, et sur cette dernière je n'ai jamais eu de problèmes, les conditions avaient changé mais le mal était fait. Après trois ans d'exploitation du Narval, on a vu apparaître des consignes au schnorckel, c'était devenu plus supportable, mais avec des moteurs très gourmands en air tels les Schneiders c'était toujours limite.
Jean Vanhille

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   Profondes altérations dentaires et auditives au schnorchel.

Je m'abstiens de faire un cours sur le fonctionnement du schnorchel. Tous les vieux loups qui ont servi sur les nouveaux sous-marins construits en France après le Seconde Guerre Mondiale le connaissent. Tous ont subi en navigation schnorchel, lors des essais en Manche, par mauvaise mer, des coups de dépression parfois violente et prolongée  au point de ne plus voir son voisin ou le pouce de son bras allongé, dans un sifflement de brouillard refroidissant, ceci dû à l'aspiration des moteurs  Diesel de l'air interne du sous-marin . Cela provoquait selon l'intensité et
la durée plus ou moins longue des effets douloureux et désastreux tant aux dents qu'au système auditif

Merci Jean VANHILLE  et Pascal REDOR qui attestent les mêmes effets pervers sur eux-mêmes et autres loups non dénommés ainsi que beaucoup d'autres. Tous en gardent des séquelles gênantes pour
la vie.
Personnellement, deux dentiers (inférieur et supérieur ) et une surdité insoignable surtout à droite,
sont le résultat d'une année de gloire en 1958 à bord de l'ARGONAUTE.
A l'époque, comme le dit si bien Jean vanille, " pas de consigne pour la dépression, nous avons essuyé
les  plâtres ".
On peut s'interroger sur la conformité technique absolue du système schnorchel était oui ou non
acquise, sa dangerosité n'étant plus à démontrer.
René MISSLER.






R. MISSLER

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A propos de navigation au schnorchel.
Gérald VARIN a servi pendant 14 ans à bord des sous-marins . C'ETAIT APRES 1960.
Il déclare pour sa part de ne pas avoir eu de problèmes auditifs.
Jean VANHILLE et REDOR Pascal ainsi que d'autres loups cités nommément par le premier, oubliés
par le second et moi-même,  affirmons que le schnorchel nous a produit des souffrances aux systèmes
oreilles et dentaires et que nous en supportons des séquelles. MAIS  C'ETAIT  EN 1955 - 1960. 
Jean VANHILLE dit avoir souffert sur le NARVAL avant 1960, sans problème à la suite sur le GALATEE.
Ces divers témoignages laissent apparaître que la navigation au schnorchel a subi de notables 
modifications après les années 1960 en ce sens que de nettes améliorations ont été apportées aux
systèmes schnorchel, moteurs et echappements pour éviter les violentes dépressions ; que des
consignes de sécurité ont été établies dans le but d'amoindrir l'intensité des coups de dépression et
les rendre plus supportables et par voie de conséquence ne plus provoquer de maux.
CONCLUSION : les équipages 1954 - 1960 ont été des cobayes.
René MISSLER


 
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R. MISSLER

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Je vois René que tu as tout compris,je remarque que tu es le seul à avoir fait état
de ce brouillard épais remontant de la cale à tel point que seule la téte était visible
tant la dépression était importante en ce qui me concerne 400 Mb en 1957 les
consignes n'étant apparues qu'en 1959,la consommation d'air des schneider en
était la cause,je me souviens,lorsque je me mettais dans la porte étanche,ma 
cravate partait alternativement de droite à gauche,je n'avais jamais vu ce
phénoméne sur mes embarquements précédents la Créole et l Androméde
équipés de Sulzer et du schnorckel pour L'Androméde et pour mes dents,il m'en
reste quelques unes!!!lorsque les moteurs ont été remplaçés nos suivants ont été
gatés!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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Bonjour Jean VANHILLE,
J'ai exposé ce sujet sous le titre " les méfaits du schnorchel sur le physique " en mai 2018, deux mois après avoir été admis dans la NARVALAISE. A l'époque, quelques visites mais pas de commentaires concrets.
Avant de disparaître d'ancienneté de la toile, le sujet a réapparu sous une forme restreinte mais suffisammenrt claire et tu l'as relancé.
Je t'en suis reconnaissant, Jean,  et t'en remercie.
Cela m'a permis de me rendre compte que parmi les anciens sous-mariniers de l'époque 1954 - 1960 au
plus, qui ont participé aux essais des bateaux nouvellement construits en France, types  NARVAL  et
ARETHUSE, beaucoup d'entre eux ont souffert des dépressions schnorchel et ont des séquelles.
Merci Jean d'avoir apporté des témoignages argumentaires qui en ont entrainé d'autres. Ils établissent
 pour les anciens une vérité qui ne doit pas être ignorée de leurs cadets qui s'en étonnent.
R. MISSLER

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Même après ces années là,

pour ma part de 1979 à 1993 , j'en ai plus souffert sur les 800, je me souviens l'année passé je me suis rendu à un enterrement à Lanester et à ma grande surprise nous étions plusieurs sous-marinier appareillé à la même oreille, notamment Pitchoune (Michel Meunier) qui était Torp comme moi. Peut être une coïncidence  mais quand même, ça m"interroge.

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Encore à propos du schnorchel.
Pascal, tes déclarations successives ont valeur de témoignages. J'ai oublié les 800 tonnes type DAPHNE, ne les connaissant pas. Je m'en excuse.
Personne ne peut contester la thèse selon laquelle la navigation schnorchel est à l'origine de maux, audition et dentition.
Et l'on ne doit pas nous opposer le fait que surdité et édentation même partielle sont la
résultante de l'avancée en âge puisque j'ai quitté les sous-marins à l'âge de 25 ans.

J'ai également omis, me concernant, un fait important relatif aux troubles ressentis après coup : au cours de déplacement rapide en automobile ou en train, à chaque passage de tunnel ou sous un pont, se  produit un claquement dans mes oreilles qui m'oblige à avaler la salive pour faire cesser la douleur. Même phénomène en montée en altitude.Aujourd'hui, j'ai 85 ans, je n'y prête plus attention, cela se fait instinctivement.
R. MISSLER
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