Il faut se méfier de Korii qui présente souvent des traductions approximatives de textes pas toujours scientifiques comme des innovations déjà ou presque sur le marché.
Dans le cas des lasers, il reste encore à conduire des études sur l’impact sur la propagation laser de l’environnement (vents, mer forte, etc), des turbulences atmosphérique optique et de la transmission dans l’atmosphère, à proximité de la surface.
Une étude faite sur l’utilisation dans le Golfe Persique (on se demande pourquoi
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) montre qu’il reste à définir une fréquence laser (sans doute à longueur d’onde supérieure aux longueurs d’onde existantes) permettant une bonne propagation avec une certaine discrétion, qu’en cas de mer forte, les effets se réduisent assez vite au-delà de quelques mètres de hauteur, et qu’en cas de bonne météo, à cause de la variation de température en fonction de l’altitude, les effets restent forts jusqu’à plusieurs dizaines de mètres d’altitude.
Outre le laser, il faut sur le mât un contrôle optique du rayon permettant de rester sur la cible, conçu de manière à s’affranchir des effets de distorsion atmosphérique. Cela pose des questions quant à l’indiscrétion que le sous-marin devrait faire, et… la hauteur de mat.
Par ailleurs, la puissance a été testée (sur d’autres types de bâtiments) à 30 kw, puis le sera à 200 kw, ce qui resterait encore loin du compte.
Tout ça pour dire que sur les plans scientifiques (y compris météo), technologiques, et opérationnels, le chemin semble encore long.