Une aubette est un élément de mobilier urbain permettant aux usagers des transports en commun d'attendre l'arrivée du véhicule (de gendarmerie par exemple), dans un abri les protégeant des intempéries ...
Le jour de mes 20 ans, j'ai été ramené à l'aubette par la gendarmerie maritime, il parait que j'avais perdu mon bachi!!! Mon Patron Elect de l'époque est venu me chercher, avec un ami que je ne nommerai pas (mais il se reconnaîtra) et a dit : "Eux bourrés, ça se voit que vous ne les connaissez pas...", et nous avons été amenés à la gare sur ordre de l'Officier de garde, un certain Dédé !!!
C'est vieux tout ça !!!
Titive
Salut Gégé,
Voilà une astuce que je ne connaissais pas, comme quoi les petits secrets étaient bien gardés, et avec ces boites les gendarmes n'y voyaient que du "feu".
Souvenir de 1975 d'un passage tardif à la porte avec mon frèro Gérard LEGROUX dit "GéGé" alors que nous étions embarqué sur le Requin. Après une nuit agitée et bien arrosée au port de pêche, une araignée de mer accrochée au bout d'une corde en guise de "toutou" et le regarde plus qu'interrogatif du Gendarme ....!
Je me régale de vos petites anecdotes. J'étais affecté à l'AMT Lorient de 67 à 68, juste avant de commencer ma carrière de sous-marinier. Quand il y avait de grands exercices entre forces de surface et sous-marins, tout ce beau monde relâchait aux Canaries. Et là de drôles de choses se passaient. Sur le BSL Rhône, les batteries des E12 ou des Z13, torpilles longues de 7 à 8 mètres étaient enlevées et à la place étaient rangées des cartouches de cigarettes, quelques bouteilles, du parfum, etc. Au retour du bâtiment à Lorient, les torpilles étaient débarquées et placées par deux sur des chariots tirés par un tracteur qui ramenait le petit train ainsi formé à l'AMT située à l'extérieur de la BSM. Pour se faire il fallait passer l'aubette et les gendarmes ne pouvant ouvrir les "anguilles" ne pouvaient détecter ce petit manège. Pas de trafic mais des petites réserves pour l'AMT qui servaient pour les fumeurs et les pots occasionnels. Evidemment tout ceci est resté très discret, et si un gendarme avait pu s'apercevoir de cela, il aurait sûrement mangé sa casquette !!!
Salut René,
En tant que Patron Torpilleur, j'utilisais les boites de mises de feu que mes petits camarades de l'AMT me fournissaient abondement avec la pince à plomber, contre un ou deux litres de pastis ou de whisky. Les gendarmes maritimes et les douaniers n'y voyant rien de particulier, il nous suffisait de récupérer nos produits le samedi ou le dimanche quand nos petits camarades étaient de service!!!
Quand j'ai quitté la base pour la Mauritanie en août 9, les gendarmes étaient toujours présents à la porte et souvent au bar OM...
Je rejoins Jean-Luc pour la date.
Tu as raison mon Gérard, en 88 elle était toujours là. Comme je l'ai dit plus bas, c'est en 2004 ou 2006 que cette porte a été détruite.
Pour ce qui est de l'aubette, c'était un Algeco placé après la porte d'entrée, effectivement en 77 il n'y avait plus rien, puisqu'il n'y avait plus d'inspection pour sortir - les fameuses inspections des permissionnaires en tenue de tonton BENAR (pas de Jean ).
Moi, la bière j'ai oublié la marque, mais je me rappelle de petits verres avec des fruits et je pense que l'on buvait ça plus pour les positions du kama que le signe du zodiaque.
J'adore la caisse d'Ancre Pils de Gégé. Qui se souvient du nombre de canettes de la même marque que nous buvions au foyer avant d'embarquer ? Je parle de l'équipage, car nous n'en avions pas à bord. Fanfan doit s'en souvenir!!!!
Oh! Combien de marins sont passés par la vasière pour éviter cette porte de l'aubette...! J'ai le souvenir d'un matin où rentrant avec ma caisse d'Ancre Pils sous le bras le gendarme maritime m'interpelle : "Posez ça là", souvenez-vous, en haut des 3 marches il y avait une table. Je m'exécute, il me demande combien il y avait de bières, j'ai l'outrecuidance de lui répondre que c'était marqué sur la caisse : 24, et là il rentre dans une colère noire et me demande de sortir les bières une à une pour qu'il puisse les compter. A l'époque j'étais sur le Morse où il a envoyé le rapport suivant : "Insulte aux forces de l'ordre et rentrer frauduleusement de l'alcool dans une enceinte militaire". Après explication avec l'O2, Sylvestre MOULIN, le rapport connu un classement vertical.
Tiens une autre anecdote, j'ai été arrêté en sortant à cette porte, par un QM1 au dessus de 10, Fusilier marin (non breveté commando). Ce soir là je m'étais évadé de la prison, puni de 10 jours par le LV CUNY, à l'époque O2 du Morse.
Le gendarme maritime de garde ce soir là m'a dit : "Je ne pensais pas que l'on pouvait être aussi con...".
De beaux commentaires sur cette porte.
Mon pote Jo ANDURAND et moi avons travaillé en face de cette porte et nous l'avons vu être détruite. Ce jours là il n y avait personne, juste un photographe de Ouest-France.
On a versé une petite larme, Jojo et moi.
Un heure avancée. La grille est fermée.
Le coupé BM patiente ... un peu. Appel de phares, klaxon un peu plus tard !
Le rideau s'écarte et retombe.
La porte de l'aubette s'ouvre et la grille aussi, poussées par le pandore.
- Vous aurez de mes nouvelles demain, dit celui-ci prenant le n° de la plaque !
- Vous aussi répond le chauffeur.
Au petit matin arrivait une photo à l'aubette .. celle du chef d'escadrille. Le gendarme n'eut, bien sûr, aucune réprimande mais ... la règle du tacot avait aussi une exception !
Désolé tactac 72 mais Didier CUNY roulait en Opel Diplomate. Je m'en souviens car nous nous somme rendus ensemble à une régate de Soling sur le lac d'Hourtin. Nous avons été hébergés chez Mme DE ROUX la mère de Jacques DE ROUX qui à l'époque exerçait la fonction de CST à la BSM et qui après avoir commandé un 800 t devait disparaître tragiquement au cour du premier Vendée Globe.
Oui Gérard, d'une Diplomate, dans laquelle personne ne voulait monter....
Elle faisait souvent le tour des bars de Lorient, le lendemain on avait droit a quelques réflexions sur nos états de la veille. Elle était souvent garée sur le parking du "Pénélope".
En réponse à Pascal REDOR,
Pour le chameau, c'est dans les années 70 et avec le concours du grand Popol COURSEAU de Quiberon. Une sacré vedette ce collègue de promotion à la faculté de l'ampoule.
Super photo avec comme souvenir : la grille étant fermée, un "poilu" en nocturne était resté au sommet avec une sorte de vertige dû sans doute à la chaleur de la nuit... Mais qui avait tellement fait de "bazard" pour descendre qu'il avait eu le droit à l'intervention de la maréchaussée... Je ne sais malheureusement pas la suite....
Bonne époque !!!
1966 - Embarqué les chaises et tables de "La Rotonde" pour meubler nos chambres de la caserne Drogou. Chaises retournées à l'arrière de nos Simca1000, R8 et FIAT !!!
Qui se souvient du cirque stationné à Lorient avec ses animaux dont un chameau; je crois ramené sur le terrain de foot de la BSM pour "emmerder" un flic mar, et découvert par le pacha de la base à son arrivée le matin...?
Bonjour tactac72,
Exact pour les coffres, souvenir inoubliable quand le bosco DIQUELOU, qui était lui embarqué sur l'Espadon, m'avait fait une plaisanterie le jour de mon anniversaire en amarrant à l'arrière de ma R8 Gordini un petit cordage assez long qui s'était déroulé avec au bout un morceau de viande...
Il avait pas aimé le flic mar de service !
Mauvais souvenir...
Lors de mon arrivée à Lorient en mars 1970, je me présente à l'aubette comme un bon petit marin que j'étais et là, consigné sur place par les flics mar qui me prenaient pour un Commando Marine, et ceci pendant 4 h malgré ma feuille de route du GEM pour Le Requin.
Effectivement ce jour là il y avait exercice des Commandos contre la Base Sous Marine.
Le coté positif, quand je passais l'aubette, grand sourire des flics qui n'ont jamais fouillé mon coffre.
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