Témoignages
Témoignages
Dans cette rubrique les Loups prennent la parole, ou du moins la plume, pour raconter dans un esprit généraliste leur expérience et présenter un "brossage" de leur vécu dans la meute, de leur passage dans la soumarinade, de leur ressenti.
L’analyse, la synthèse et le recul, sont les bases de ces écrits "d’après". Dans ces témoignages nous sommes au-delà de l’anecdotique présenté dans "Brèves", et consacré à des historiettes ou petits événements afférents à notre bon Narval et ses hommes.
La richesse de cette rubrique réside dans la possibilité donnée à tous de prendre sa plume. En premier lieu aux Vieux Loups bien entendu, mais également à leurs collègues, amis, proches, et famille, qui peuvent exprimer leur analyse et leur ressenti à travailler et/ou vivre avec les Loups. C’est également une invitation aux compagnes des Vieux Loups, pour présenter, exprimer, dévoiler, leur incomparable et courageux vécu près de ces hommes consacrés à leur mission.
La lecture de ces témoignages se fait en cliquant sur les intitulés (en vert).
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Avec "Le miraculé des Shetland" Pascal LEMONIER nous relate une navigation mouvementée au large de l’Ecosse. Une expérience que notre ami Charles BONNICI n’oubliera jamais tant la situation était ingérable et le risque grand.
Quelques instants vécus, une vie marquée.
Mars 2024
Les conditions de vie à bord des sous-marins classiques n’étaient pas des plus simples, nous les connaissons, les avons vécues, les avons acceptées, et ne les regrettons pas ; tant en poste de quart que de vie dans les postes.
Pour ce qui est des postes de quart, avec l’électricien plié en quatre derrière son pupitre de commandes, le méca GE en sauna au parfum gasoil, le cuistot qui doit jouer avec la houle et la dépression, le barreur du kiosque qui vit des grands moments de solitude dans le froid et l'humidité, il y a également les gars qui font la veille en passerelle : officier de quart et veilleurs, largement accompagnés par belle mer, et si isolés par mauvais temps. Tous les hommes de passerelle ont vécu des situations difficiles, voire même périlleuses.
Notre ami Pascal LEMONIER, alors veilleur, se souvient d’une situation qui aurait bien pu mal finir au nord de l’Ecosse mais qui reste, fort heureusement, une singulière expérience… presque amusante bien longtemps après.
Juin 2023
Dans cette lettre à son père notre ami Pascal DUPONT, que nous connaissons déjà avec l’excellent "La valise marine" (publié par La Narvalaise en juillet 2020, voir plus bas), décrit fort bien ce dans quoi nous aurions pu tomber, à tant vouloir/savoir vivre dangereusement.
Un superbe témoignage de situations dont nous avons été témoins, et pas forcément acteurs…, heureusement pour nous et... nos papas.
Pascal a, de belle plume, écrit de nombreux livres et recueils : Une vie d’arpète, tomes 1 et 2 – Les Rumeurs des Arcades – En mer – La Rue du Canon – Chouf – La Cour d’Honneur. Il est joignable mail ici : birdyspring83400@aol.com ou sur sa page Facebook.
Ce témoignage vous est présenté avec l’aval de Pascal.
Janvier 2023
Dans ce témoignage notre ami Jacques SAVOIA, au travers de sa propre vie, veut rendre hommage aux épouses de sous-mariniers.
Il nous les présente fortes et courageuses, comme l’étaient leurs époux partis en mer. En l’absence de ceux-ci elles géraient seules : famille, scolarité et éducation des enfants, budget, intendance, solitude, etc…
Honneur trop rarement rendu, bravo Jacques et merci pour nos compagnes.
Décembre 2022
Un dessin humoristique où l’on voit des sous-mariniers agglutinés pour tirer leur clope, présenté dans "Album photos – Autres – Humour", et ses commentaires ont inspiré notre ami Jean-Gabriel NEVEU qui nous présente son expérience du tabac. Il nous explique comment "avec" (et non "à cause", ce serait responsabiliser – ni "grâce", ce serait remercier) la Marine, et dans la soumarinade en particulier, il a eu l’opportunité de consommer du tabac, ce dont il a profité - et les opportunités de se défaire du tabac, ce dont il n’a pas voulu profiter, durant ses 17 ans de sous-marinier.
Avec un petit message d’espoir pour ceux qui désirent se défaire de ce fléau en expliquant que c’est probablement à la portée de tous, car : Yes you can !
Un témoignage complet…, sans filtre.
En toute fin de témoignage il vous est proposé un lien (mots noirs gras) qu’il est intéressant de visiter.
Petite blagounette pour le fun :
L’Amiral inspecte les rangs des matelots du contingent. Il s’arrête devant un garçon, et :
- Alors jeune homme, qu’allez vous faire après votre service ?
- Je vais être carreliste, Amiral.
- Carreliste… ? Vous voulez dire « poser des carreaux » ?
- Oui Amiral poser des carreaux, de la faïence, tout ça…
- Alors dans ce cas vous serez carreleur jeune homme, pas carreliste…, carreleur.
- Ah oui, c’est çà…, carreleur, merci Amiral.
L’inspecteur passe à l’appelé suivant :
- Et vous mon garçon, qu’allez vous faire après avoir quitté l’uniforme ?
- Moi je suis un musicien amiral, je serai trompetteur !
- Trompetteur...??? Vous jouer d'instrument à vent, vous voulez dire trompettiste...?
- Ah oui Amiral, trompettiste.., c'est ça.
Arrivé au bout du rang :
- Et vous, jeune homme, à quelle activité vous destinez-vous ?
- Ben Amiral, avec ce que vous venez de dire à mes camarades : carleur, trompettiste..., tout ça..., du coup je ne sais plus si je vais faire mineur ou ministre… !
- Ah oui, mineur ou ministre… ? Dites donc mon jeune ami, vous me paraissez plutôt un beau fumiste…, non ?
- Oh oui Amiral…, deux paquets par jour.
- #£µ!o²@o¤%¡§∞¥ !!!
Décembre 2022
Avec Plaa bord notre ami Michel PLAA "Mich" nous fait faire le tour du bateau, du moins une petite balade de l’arrière à l’avant du Narval. Pour chacun des compartiments traversés il se remémore des potes à leur poste de quart avec sa vision des hommes du bord qu’il a pu connaitre durant ses deux périodes, de 1975 à 1979 et de 1982 à 1983.
Malheureusement Michel ne peut pas tous les présenter et s’en excuse ; imaginons qu’il cite les noms des gars qui sont de quart au moment de cette petite balade, les autres étant dans les postes à déjeuner, se détendre, dormir.
Le texte présente presque autant d’astérisques que de mots car Michel nous "parle" comme à bord, ce qui n’est pas toujours facile à comprendre pour nos amis non sous-mariniers.
Et Michel de préciser : "Toute personne s’identifiant à ces souvenirs peut réagir".
Décembre 2022
Radio Narval
Durant le mois de mai 1983, le Narval effectuait sa dernière patrouille -Ourson blanc- , visitait une dernière fois le Cercle Polaire, vivait ses dernières heures de plongée, faisait sa dernière escale -Brême-.
Un dernier périple sans regret et plutôt plein de joie tant le Narval était fier de sa belle carrière, jamais facile, parfois tragique, mais aux missions toujours réussies. Les hommes qui l’ont armé portent cette même fierté légitime.
Cependant, tout en assurant cette ultime mission Ourson blanc, les hommes du Narval ont adopté l’attitude "La croisière s’amuse" avec soirées, chansons, multiples concours, et création de "Radio Narval". Entre le jeudi 5 et le samedi 21 mai les Loups ont réalisé 13 émissions - de 16 à 26’- dans lesquelles étaient évoqués des sujets "du bord" ; tous pouvaient y participer, nombreux ont été les intervenants pour s’amuser avec un fond de rigolade, de camaraderie, de fierté.
La qualité sonore n’est pas des meilleures mais l’authenticité est indéniable.
D’ordinaire dans ce dossier les témoignages se lisent en cliquant sur le titre en vert, là, pour écouter les émissions il suffit de cliquer sur les petits icones.
Novembre 2022
Notre ami Yves CHOLIN est l’un des tout premiers Loups du Narval, le Quartier-Maitre Electricien qu’il était en a fait l’armement en 1955 et les essais en 1956. Dans un petit cahier, Yves consignait tout durant son active et encore bien longtemps après : analyses perso, listes, photos, presse, etc. ; ses éléments ont alimenté le livre d’Olivier HUWART -1944-1954 - La décennie du renouveau- en 2003.
Ce petit cahier précieusement conservé nous est confié par Alain, fils du Vieux Loup disparu au printemps 2021.
Voici donc le Narval d’Yves en 9 pages riches d’éléments devenus historiques, des documents inédits, exceptionnels, rarissimes.
Par ailleurs nous apprécions Yves l’artiste.
Bravo Yves, merci Alain.
Août 2021
Durant sa belle carrière le Narval et ses hommes ont participé à toutes sortes de missions. Des missions plus particulières les unes que les autres dont aucun des Vieux Loups n'a oublié celle(s) auxquelle(s) il a pu participé.
C'est le cas de notre ami Francis NUSS qui a conservé un "indéfectible souvenir" comme il l'exprime dans son témoignage où il nous présente la mission Formative, de 45 jours, réalisée en été 1967. Du premier au dernier jour, Francis n'a rien oublié, probablement comme tous ceux qui ont participé à cette mission si particulière.
Mai 2021
Ah…, cette valise, élément intégrant de notre paquetage de marin ; petite mais pratique, indispensable, incontournable, indissociable des cols bleus, pompon, vareuse et trafalgar. Elle était la compagne de tous les voyages, et même un peu notre confidente. On l’aimait bien, même si elle n’était pas toujours bien traitée, mais solide qu’elle était, jamais elle ne nous a abandonnés.
Voici un bien joli panégyrique de cette chère et vaillante valise Marine, écrit par Pascal DUPONT.
Pascal à déjà plusieurs oeuvres à son actif :
-Une vie d'arpète - tome 1 (2017) et Une vie d'arpète - tome 2 (2019).
-Et tout dernièrement un recueil de textes intitulé En mer que vous pouvez vous procurer à cette adresse mail birdyspring83400@aol.com ou sur la page Facebook de Pascal.
Juillet 2020
Durant sa belle vie le Narval a eu en son sein nombre d’hommes de valeur, nous le savons tous ; mais il en est deux, du tout début, particulièrement exceptionnels qui ont profondément marqué l’esprit de notre ami Jocelyn DE LA TAILLE, lui aussi Vieux Loup des premiers instants.
Ce sont nos brillants amis : Pierre EMEURY, 1er commandant du 1er sous-marin français construit après-guerre et alors le plus moderne – le Narval ; et Bernard LOUZEAU, plus tard, 1er commandant du 1er sous-marin nucléaire français et alors le plus grand au monde – Le Redoutable.
Jocelyn leur alloue telle grandeur qu’il les imagine volontiers aux plus hautes fonctions dans le conflit qui opposa la France et l’Allemagne en 1940, une période noire vécue par notre ami et dont il se souvient avec grande précision.
Pour lui, les choses eurent été différentes avec des sous-mariniers à la barre.
Dans ce témoignage, les mots soulignés sont des liens à visiter.
Janvier 2020
Attendre... - Magie des retours - Poubelles - Parfums - Une escale ratée - Coiffeur - Le bal des sous-mariniers - Natsukashii - Voitures - Economies d'énergie - Une fille sage - Sociologie - Un bar lorientais - La serveuse - Linge
En quasiment 40 années de service, Loup de plusieurs meutes, classiques et nucléaires, de matelot à frégaton, de veilleur à l’Etat-major en passant par président, un parcours exceptionnel et passionnant dans les fonctions de détecteur, Chef de quart, Off Trans, instructeur, chargé de contrôle SNA ; notre ami Gérard MORANDINI, au parcours exceptionnel et passionnant, s’est forgé une forte connaissance de la sous-marinade.
Comme nous tous, Gérard reste empreint de cette expérience humaine unique, de plus Gérard aime écrire, alors il se plait à relater ses souvenirs dans des textes assez universels, mais dans lesquels tous se retrouvent.
Le Vieux Loup Gérard confie ses écrits à La Narvalaise, heureuse de vous les proposer.
Octobre 2019
Voici le témoignage d'un de nos amis des bateaux gris dans lequel tous les Vieux Loups de tous les bateaux se retrouveront. Du cru, du vécu, sans regret aucun, si ce n'est celui de nos jeunes années trop vites passées. Malgré les recherches cette belle plume reste inconnue.
Avril 2019
Notre ami Jean-Claude CULOT a commandé le Narval de octobre 1967 à septembre 1969. Il a été le 10ème officier à remplir cette fonction, juste après Michel BERGER et avant François QUERAT. Il est le pacha qui, avec ses hommes, a mené le Narval en refonte ; ce qui fait qu’il n’y a pas eu de commandant à bord de septembre 1969 à avril 70.
Jean-Claude nous relate les premiers moments de son commandement, il nous fait part de ses espoirs et de ses désillusions, mais également de ses satisfactions dont celle d’avoir acquis la conviction profonde qu’on peut tirer des hommes des ressources extraordinaires si l’on sait gagner leur confiance et les commander sans brutalité.
De la Légion d’Honneur à la barre de plongée, de la baignade avec les touristes au tir de torpille, Jean-Claude n’a rien oublié de son passage à bord du Narval.
Avril 2018
Nous sommes au schnorchel, la mer est grosse, l’Aéro est au-dessus et nous harcèle de bouées sonar…, grrrrr ! Les Diésels pompent l’air par le tube d’air, tant qu’ils peuvent, nous sommes au « ras des pâquerettes », 15m, 14, 13…, le tube se ferme ! Mais les machines continuent à pomper l’air…, celui du bord…, et les 200 mb de dépression sont rapidement atteints, les plombs dentaires ont déjà sauté, les sinusites vous ont fait fracasser la tête contre les parois, le bord est envahi par un brouillard blanchâtre… ALERTE !
Les monstres à gas-oil se taisent, les électrodes du tube d’air « refont surface », la pressurisation est immédiate, on respire enfin. Il s’est passé moins d’une minute.
Personne n’a oublié ces situations de « marche au schnorchel » où le sous-marin est extrêmement vulnérable, détectable au radar, au bruit, à la vue (mâts et gaz d’échappement) ; ni cette limite fatidique des 200 mb de dépression génératrice de l’alerte.
Notre ami Richard MATHIEU, comme nous tous, s’en souvient fort bien et il nous relate cette situation dans un excellent témoignage présenté dans la revue « La Baille » N° 337 d’octobre 2017, présentée par l’AEN*.
Dépression, nuage de condensation et ectoplasme…
*Association des anciens élèves de l’Ecole Navale.
La présentation de ce témoignage se fait avec l'aval de son auteur.
Novembre 2017
Depuis la nuit des temps le chien et l’homme sont liés par un contrat d’amitié qui jamais n’a failli. Que l’homme soit à terre ou en mer, son ami le chien est toujours présent, prévenant, fidèle et dévoué. Les sous-marins classiques ont quasiment tous embarqué ces petits compagnons qui, au-delà d’être la mascotte du bateau, avaient un rôle vital pour les hommes : de par leur petite taille ils se trouvaient près du plancher et ainsi étaient les premiers à « détecter » la présence de gaz lourds comme le dioxyde de carbone (CO2), incolore, inodore et considéré mortel à partir d’un certain taux*. A partir de 1%, le petit chien alors incommodé « donnait l’alerte ».
Le Narval n’a pas échappé à la règle avec, dès l’armement à Cherbourg, l’embarquement de Jobic. Voici donc quelques témoignages de Vieux Loups qui ont connu et choyé le sympathique Jobic, membre à part entière de l’équipage du Narval.
Jobic ici en photos.
Septembre 2017
* L’air contient environ 0,04 % de CO2. À partir d’une certaine concentration dans l’air, ce gaz s’avère dangereux voire mortel. La valeur limite d’exposition est de 3 % sur une durée de 15 minutes. Cette valeur ne doit jamais être dépassée. Au-delà, les effets sur la santé sont d’autant plus graves que la teneur en CO2 augmente. Ainsi, à 2 % de CO2 dans l’air, l’amplitude respiratoire augmente. À 4 %, la fréquence respiratoire s’accélère. À 10 %, peuvent apparaître des troubles visuels, des tremblements et des sueurs. À 15 %, c’est la perte de connaissance brutale. À 25 %, un arrêt respiratoire entraîne le décès.
Il est de ceux qui ont fait l’armement du Narval, de la trempe des Grands Vieux Loups comme nos amis Jean VANHILLE, Benjamin ARTUS, Bernard LOUZEAU, Yves CAHEN, Maurice PENNEC, et bien d’autres, qui restent les pionniers de la sous-marinade française d’après-guerre. Et à plus de 81 ans notre ami Jocelyn DE LA TAILLE n’a rien oublié de sa sous-marinade et de son aventure à bord de notre fier Narval de 1955 à 1957. Jocelyn est toujours émerveillé de lire et relire les documents concernant le Narval, et comme s’il avait débarqué hier, il reste intarissable de souvenirs très en détails techniques. Il nous parle du projet « E48 »… et bien plus encore.
Juin 2017
Mai 1983, le Narval s’en est allé pour sa dernière « marée », sa dernière patrouille, sa dernière participation active à la défense de notre pays. Cette dernière mission est baptisée « Ourson Blanc » et se déroule dans le nord de l’Atlantique avec 461 heures de plongée ; Emmanuel JANSSEN en était le Pacha, Michel PELTIER le Président. Pour « immortaliser » cette dernière aventure, les Loups du Narval ont réalisé un « book », un album souvenirs dans lequel ils présentent nombre de photos qui marquent ces derniers instants « opérationnels », avec le passage de la ligne (Cercle Polaire) et toutes les frasques imposées par un rituel immuable.
Il est fait état de l’émouvante dernière sortie de ce fier vaisseau avec 14 de ces commandants, puis de la remise de médailles dont la plus belle revenait sans conteste à ce sous-marin qui a marqué à tout jamais tous les hommes qui l’ont armé et servi avec honneur et fierté. Et enfin, les réjouissances avec les familles des Loups.
Les photos de cet album sont des copies des originaux, d'où une qualité très moyenne. Les photos originales sont détenues par notre ami Christian BACH qui reste être un Loup toujours recherché.
Février 2017
Premier sous-marin d’après-guerre de construction entièrement française, le Narval a effectué une multitude d’essais, à Cherbourg, Lorient et Toulon. Sa descente vers Toulon fin 1956 fut donc sa première grande navigation. Et après son épique première plongée au printemps de cette même année, le Narval et ses hommes vivaient durant cette descente en Méditerranée de nouvelles péripéties que notre ami Benjamin ARTUS, et ses camarades, n’ont pas oubliées.
Novembre 2016
En octobre 2014 vous était présenté le témoignage d’André DELOINCE - Cdt du Narval - en ce qui concerne la croisière SAUNA de 1965 – voir plus bas "Sous la Banquise". Ce voyage sous les glaces est resté inoubliable, et le Second du Narval, notre ami Claude CAILLART nous livre une analyse complémentaire de celle du Commandant, moins technique et plus humaine.
Dans cet article, les mots en noir gras sont des liens à visiter.
Septembre 2016
En juin 2015 je rencontrais, sur le net, Patrice DHUMETZ. Patrice est le fils de Daniel DHUMETZ "Dudu" qui a été embarqué sur le Narval dans les années 1970-71, il était "Torpilleur". Dudu nous a quitté le 28 janvier 2008, et c'est avec simplicité, franchise et respect que Patrice nous présente son Papa.
Janvier 2016
Des missions que le Narval et ses hommes ont pu remplir pour préparer l’arrivée de la Force Nucléaire, il en est une peu commune pour laquelle seule une poignée de Loups était engagée.
Mission : Tester un nouveau lieu de villégiature. Et ce qui, au premier abord, peut sembler facile et agréable réserve tout de même quelques surprises… Ce qui d’ailleurs ne fait que renforcer l’indélébilité des souvenirs. Notre ami Bernard GOUESBET « Philibert » nous avoue en avoir laissé sa mémoire.
Dans cet article, les mots en noir gras sont des liens à visiter.
Des photos seront présentées dans "Album Photos - La Meute - 1960-1970".
Décembre 2015
Première, comme le clap d’un début de carrière, celle de notre ami Guy BAILLY qui relate une scène digne d’un film catastrophe. Avec le Narval en guise de plateau et 70 acteurs dont 7 jeunes, tout frais sortis des écoles, qui auraient pu jouer leur première et dernière scène. Sauf que…, ce n’était pas un film. Action… Réaction… !
Septembre 2015
Les Loups présents lors de La Narvalaise 2014, qui s’est déroulée à l’issue de la JSM de novembre 2014 à Lorient, ont eu le privilège d’assister à la présentation, par notre ami Jean-Louis LANCIEN "Job", du sous-marin "Le Tordu". Une avancée technologique dont tout le monde doit être informé, aussi le concepteur vous donne dans ce document tous les éléments et caractéristiques de sa réalisation.
Août 2015
Le Tordu a subi une refonte, des modification majeures ont été apportées. Elles sont présentées dans un communiqué des envoyés spéciaux en mission aux Chantiers du Soizigland: "Le Tordu refondu". Des essais ont été réalisés, et La Narvalaise, qui a l’exclusivité de la diffusion de tout ce qui est afférant au Tordu, vous propose un compte rendu filmé dans "Médiathèque - Vidéos".
Octobre 2015
Il est l’un des tout premiers Loups à avoir armé notre fier Narval, tout frais débarqué de l'Artémis.
Notre ami Jocelyn DE LA TAILLE nous relate la plongée de longue durée, première du genre, qu’il a, alors jeune marin, effectué avec le 3ème de la série des "Narval": le Dauphin. A le lire, il semblerait que cela s’est passé hier, tellement les détails sont précis et le souvenir intact.
Malgré les années qui passent, un Loup n’oublie rien de son vécu.
Dans cet article, les mots en vert gras sont des liens à visiter.
Août 2015
Dans sa longue et belle carrière le Narval a toujours été des plus intéressantes expériences avec en particulier cette mission qui consistait à observer le comportement d’un sous-marin en mers froides. Ce fût la croisière SAUNA, qu’il effectua en 1965 avec son sister-ship le Dauphin. Une mission qui a marqué les 65 Loups qui l’ont effectuée, à commencer par le CC André DELOINCE alors Commandant du Narval. Ce Commandant nous livre ses souvenirs, à la mer et à terre, de cette Mission SAUNA. Le Contre-amiral DELOINCE nous a quitté en 2003.
Octobre 2014
L’écriture, le diaporama, sont des supports que les Loups utilisent pour exprimer leurs souvenirs, et La Narvalaise en permet le partage. Notre ami Dennis HOWLEY, lui, a choisi les images et la vidéo. Au travers de photos personnelles ou glanées ça et là, Dennis nous propose de découvrir les moments forts de son passage sur notre fier vaisseau, au tout début de sa longue et belle carrière. Nous nous y reconnaissons tous, merci Dennis. Réalisation : Dennis HOWLEY – Musique : Will Ye Go Lassie Go (Celtic Spirit) et Celtina (Alain Barrière).
Mars 2014
Nous savons tous qu’à bord des sous-marins classiques il n’y avait pas de médecin embarqué (ou très rarement), au mieux un infirmier, et encore, uniquement pour les longues patrouilles. Pourtant, indépendamment de la durée des périodes en mer, les risques de blessures et de maladies existaient bel et bien ; mais le manque de place à bord « justifiait » cette absence de représentant du corps médical. Alors durant les séjours en mer, que faire en cas d’accident ou de maladie, quels gestes et actions à effectuer en cas d’urgence, quels médicaments ou traitements administrer… ? Autant de questions que nous ne nous posions pas, … pas le temps. Nous savions, comme une évidence, que la fonction de « médecin en mer » revenait à l’Officier en Second, et nous avions confiance tout simplement…, confiance surtout en notre bonne étoile pour ne pas tomber malade ou se blesser gravement. Ces Seconds étaient tous des techniciens et en aucun cas des thérapeutes, mais ils étaient tout de même briefés un minimum par le biais d’un stage en structure médicale. Stage de type ATMSI (Apprentissage aux Techniques Médicales en Situation d’Isolement), qui leur conférait le droit (devoir) de se muer en « soigneur » n’ayant pas d’autre choix que de savoir diagnostiquer et intervenir rapidement en cas de nécessité.
Ce temps est révolu, car maintenant à bord des sous-marins (tous) nucléaires, des médecins et infirmiers sont partie intégrante de l’équipage et ils disposent de structures et matériels idoines permettant des interventions chirurgicales importantes de type appendicectomie, entre autres. Un corps de métier qui est considéré comme étant le plus paisible du bord…, mais cela reste à vérifier...
Et pour en revenir à nos sous-marins classiques, il faut savoir que le moindre « bobo » pouvait prendre des proportions importantes : les maux de dents devenaient une vraie torture avec les effets de dépression lors de marche au schnorchel, à se fracasser la tête contre les cloisons ; une petite plaie (coupure, brûlure) pouvait rapidement s’infecter gravement de par l’insalubrité de l’air ambiant, vicié par les vapeurs de gasoil et/ou d’huile, etc. ; l’hygiène était précaire. Ainsi, pour répondre avec efficacité aux hémorragies, fractures, points de suture, brûlures, ou autres dentisteries délicates, il fallait être solide, tant pour le patient que pour le thérapeute. Le petit matériel d’intervention était aseptisé certes, mais le simple fait de le sortir de son blister, inhibait cette protection sanitaire. Cependant, en général tout se passait relativement bien.
En mer, nous avons tous vécu ou été témoins de situations faisant appel aux prouesses « médico-réparatrices » de nos praticiens occasionnels. Voici donc en la matière, l’expérience et le souvenir indélébile de notre ami Patrice VIOLA « Bill », Loup d’une autre meute et fervent « follower » de La Narvalaise. Témoignage qui engendre indubitablement bien des souvenirs à tous les Vieux Loups. Merci Bill.
Mars 2014
Du pur, du vrai, du vécu… ou le témoignage d’un Vieux Loup du Narval qui ne revendique quelconque talent d’écrivain ou de narrateur, mais qui a bien mieux. Il nous présente son vécu durant sa première année de futur Jeune Loup au travers de la correspondance échangée avec sa famille. L’authenticité indiscutable de cette magnifique correspondance sui generis impose le respect et la discrétion, l’anonymat de notre camarade est donc préservé et c’est l’ami Biloute qui signe les missives. Tout y est : joies, craintes, désirs, volontés, surprises, découvertes …, tout ce que chacun de nous a vécu au sortir de l’adolescence alors que nous avions fait le choix du chemin de l’aventure, de l’inconnu et du service. Ce chemin, générateur de valeurs, dont « l’aptitude à suivre » qui nous était conférée nous rendait fiers… ; ce chemin dont nous ne sommes jamais sortis.
Ecrits : Biloute – Réalisation, mise en page, illustration : La Narvalaise – Musique : Story of my life (One direction), interprétation guitare sèche de Sungha Jung.
Détails : pour optimiser la lecture de cet article/diaporama il est, comme pour tous les diaporamas de La Narvalaise et en particulier pour celui-ci, conseillé de visionner en mode « plein écran » (en haut à droite de l’écran) et d’utiliser la molette de votre souris pour ajuster la loupe de lecture. Le son sera activé pour apprécier le fond musical.
Vous sont proposés deux types de lecture : pour lire le dossier dans son intégralité, il suffit de cliquer sur le titre « Biloute » ; mais si vous désirez ne lire que les derniers courriers postés par notre ami, il suffit de cliquer ici : Dernières nouvelles de Biloute.
Si, à la lecture de ces lettres, il arrivait que notre Vieux Loup/auteur soit reconnu, il serait alors respectueux et vivement recommandé de n’en exprimer mot.
Février 2014
Le Narval, Jocelyn et Napoléon
A l’aube de ses 85 ans notre ami Jean VANHILLE n’a rien oublié de son passage sur le Narval. De 1955 à 1959 il en a fait l’armement, il était de l’équipe qui a vécu l’épique première plongée. Plus de cinquante années après et avec bonheur, Jean nous relate ce vécu marquant dans ce petit recueil où l'occasion lui est donnée de rendre hommage à de vrais héros.
C’est tout à son honneur et cela force le respect.
Novembre 2013
Voici un florilège de souvenirs et de témoignages : des aventures rudes et cocasses, parfois délicates, souvent drôles, vécues par les Vieux Loups à bord des « Narval » et du Narval ; il y a 40, 50 ans voire plus, à l’époque de la « sous-marinade à voile » comme disent les plus anciens. Nous nous y retrouvons tous.
Ce recueil d’anecdotes est réalisé par Jehan MARION - Archiviste de l'AGASM, vous pouvez également le lire dans le N° de Plongée, spécial Narval.
Avril 2013
Lors d’une conférence sur les sous-marins que je donnais dernièrement au Rotary Club devant un auditoire intarissable de questions techniques ou pratiques et inassouvissable d’anecdotes, j’ai eu l'honneur de rencontrer un Monsieur particulier… Ou quand le chasseur chassé rencontre son chasseur…!
En effet, André DIGO, qui porte très bien l’âge honorable de nos pères, était un chasseur de sous-marins et utilisait le plus efficace stratagème de ses proies : l’écoute. « Oreille d’or » pour ma part et « Oreille indiscrète », comme il se qualifie, nous avons parlé « écoute », et nous nous sommes fort bien…entendus.
D’une très belle plume, notre ami André nous fait part de son expérience au « contact » des sous-marins avec les maudites sonobuoys. Une magnifique rencontre avec André, un homme exceptionnel.
Mars 2013
Un très beau texte que nous propose un Vieux Loup des classiques. Notre ami Guy CLAUER était d'une autre meute, sa très belle plume nous fait revivre les moments forts, tendres et rudes que tous les Loups ont connu, vécu.
Ce texte est lisible (en partie) dans d'autres publications: net, encyclopédie, etc., mais La Narvalaise vous le propose dans son intégralité.
Merci Guy "Cloclo".
Février 2013
Notre ami Daniel CHERY nous explique son chemin et son intégration au sein de la meute.
Février 2013
Benjamin ARTUS, l’un des tout premiers Loups de notre fier vaisseau, nous dit : "J'ai connu le Narval dans sa vie antérieure, ayant eu le privilège de participer à son premier armement et à sa longue période d'essais... J'en garde un souvenir inoubliable, tant ce bateau avait en effet un équipage tout à fait exceptionnel. On dit parfois que les bateaux ont une âme, eh bien le Narval en avait une. L'ambiance y était alors extraordinaire et l'esprit qui nous animait est resté intact de sa marquante première plongée jusqu'à sa dernière en juin 1983".
Benjamin à fait un second passage à bord du Narval, en 1970: "A cette époque, je connaissais le L.V. François QUÉRAT depuis presque dix ans pour l'avoir vu embarquer sur le Marsouin comme jeune enseigne et il avait, en tant que Commandant du Narval, accepté de me prendre à son bord pour la croisière du froid, dans le cadre de ma formation de Chef de Quart".
Dans cet article, les mots en rouge gras sont des liens à visiter.
Ci-dessus, un autre témoignage de cette première plongée nous est présenté par Jean VANHILLE dans "Le Narval, Jocelyn et Napoléon".
Novembre 2011
Avec les sous-marins classiques nous avions la chance de faire des escales, de l’Equateur au Cercle Polaire.
Elles étaient programmées pour satisfaire à des besoins techniques, représentatifs, sanitaires, mais toutes avaient leur lot d’aventure, d’imprévu, voire de risque ; ce qui n’a jamais gêné les vaillants garçons que nous étions, au contraire… « Il fallait savoir vivre dangereusement » disions-nous…, et on savait !
Et certaines escales ne manquaient pas de piquant, comme celle du Narval aux Iles Canaries en 1973 pour notre ami Guy BAILLY et ses co-touristes : accident, prison, amende, ivresse, diplomatie, fromage...
Une journée normale d’une escale normale, en fait.
Novembre 2010
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