Au 31 du mois d'août
Au 31 du mois d'août
Le 14 juin 1800 a lieu la Bataille de Marengo, une énième victoire que Bonaparte peut mettre à son actif grâce au Général Desaix1 : la France est forte... C’est dans ce contexte insurrectionnel qu’a lieu la bataille navale le 7 octobre 1800 et datée au 31 août dans la chanson. L’intrépide corsaire malouin Robert Surcouf, alors Commandant du navire corsaire2 français « La Confiance » armé de 190 hommes et 18 canons, arraisonne la frégate anglaise le « HMS Kent » disposant de 400 hommes et 38 canons. C'est la sardine défiant la baleine, mais rien ne peut effrayer un équipage de Bretons reniflant la poudre et l'or. La bataille est sanglante…, et c’est une victoire française !
Ce chant traditionnel de la Marine date donc du XIXème siècle et commémore la véritable histoire d’un petit corsaire français qui vainquit une frégate anglaise bien plus grosse et plus puissante que lui. Ce chant à virer, qui est aussi un chant de guerre figurant au répertoire de « La Royale », est l’un des plus célèbres de la Marine Française.
1 Le Général Lasalle également présent à Marengo, aurait composé « Fanchon », alors appelée « La Madelon de Marengo » (il existe aussi un chant appelé « La Madelon », qui date de la même époque).
2 Contrairement à la définition populaire, un « corsaire » n’est pas un pirate, mais un navire rapide, considéré « de course ».
Le corps des Troupes de Marine nous en interprète la vraie version
Cliquer sur la flèche lecture et tout de suite sur "vraie version".
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Et maintenant que nous connaissons l'origine de cette chanson, avec délectation vautrons-nous dans la paillardise...
Voici donc une version plus "aérée", "moins soft".
En chantant :
Le 31 du mois d'Août,
Nous aperçûmes, sous l'vent à nous, (bis)
Une capote d'Angleterre,
Qui fendait dessus les flots
Comme un joli petit bateau.
Refrain
Buvons un coup, buvons en deux,
A la santé des amoureux !
A la santé du Roi de France !
Et merde pour la Reine d'Angleterre,
Qui nous a déclaré la guerre.
Le Capitaine, immédiatement,
Fit arrêter son bâtiment, (bis)
Et la capote d'Angleterre,
Fut pêchée par des matelots
Et remontée sur le bateau.
Refrain
Dans la capote, y'avait un mot,
Je suis au large de Bornéo, (bis)
Naufragé sur une île déserte,
Avec trente filles au cul trop chaud,
Je n'ai plus qu'la peau et les os.
Buvons un coup, buvons en deux,
A la santé des amoureux !
Le Capitaine, tout aussitôt,
Fit mettre le cap sur Bornéo, (bis)
Mais quand on débarqua dans l'île,
Le marin n'avait plus de roustons,
Et les filles se suçaient l'bouton !
Refrain
En voyant débarquer les gars,
Les filles poussèrent des cris de joie, (bis)
Et réclamant tout l'équipage,
Chacune étendue sur le dos,
Se fit baiser par trois matelots !
Refrain
Tout l'équipage, pendant un mois,
Baisa soixante douze mille fois !
Et le navire revint en France,
Avec une vérole, mes agneaux !
Qui fut donnée à tout Bordeaux !.......
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